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Duchesses

Histoire d'un pouvoir au féminin en Bretagne

Le thème est traité sous les aspects les plus divers afin d’envisager toute l’étendue de l’exercice du pouvoir des duchesses, en intégrant la dimension sociale et culturelle aussi bien que mémorielle. Dans la logique de l’histoire des mentalités, il s’agit également de s’appuyer sur leurs images au sens large du terme afin d’explorer leur perception et leur souvenir dans l’imaginaire collectif.

 

La 1ère partie replace les duchesses dans la sphère politique

Derrière le mot « duchesse » se cachent différentes situations politiques, passées en revue pour comprendre quels sont les pouvoirs qui leur sont délégués. Certaines duchesses sortent du lot, avec une forte personnalité. Elles savent faire preuve d’autorité, voire d’audace, à des moments-clés du duché. Leur mariage constitue un enjeu dynastique et politique majeur. Le « métier » de duchesse se décline sous de multiples formes.

 

La 2ème partie envisage la vie des duchesses de l’espace privé à l’espace public

Les documents ne manquent pas pour entrer dans leur intimité, pour s’intéresser à leur vie d’épouse, de mères, de veuves, à leur parcours de chrétiennes, à une époque où la religion tient une très grande place. Leur vie publique a pour cadre la cour. Duchesses d’apparat et de cérémonie, elles doivent tenir leur rang et participent pleinement au renforcement du pouvoir princier. À l’image de ce qui se passe dans les autres cours européennes, l’intimité des duchesses tend à devenir un spectacle politique. Leur rôle public se déploie également hors de la cour, dans les domaines religieux et culturels, comme mécènes et protectrices des arts et des lettres.

 

La 3ème partie s’intéresse aux duchesses héroïques, entre imaginaire et folklore

Qu’elles soient guerrières épiques (Jeanne de Flandre et Jeanne de Penthièvre), saintes (Ermengarde d’Anjou et Françoise d’Ambroise) ou femme illustre (Anne de Bretagne), ces figures de duchesses passées à la postérité sont toujours présentées dans une posture glorieuse. Peu importe que le récit soit vrai ou faux. Ce qui compte, c’est de comprendre comment ces héroïnes sont utilisées au gré d’intérêts les plus divers et quels sont les dessous des instrumentalisations.

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